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  • Ronan

Chengdu et ses danseuses matinales, le parc Jiuzhaigou et ses couleurs venues d'une autre planèt



Le trajet en train sera long jusqu'à Chengdu. Près de 26 heures. Mais, fort heureusement, nous serons plutôt bien installés dans nos lits avec couette et oreiller sentant la fleur en prime, s'il vous plaît ! Le trajet sera rythmé, une fois n'est pas coutume, par les "slurp" intempestifs, raclements de gorges et ronflements de compétition de nos camarades de wagon.

La "East Railway Station" de Chengdu est immense. Nous nous perdons dans ses différents halls pour finalement ressortir côté ouest. Un côté que je vais arpenter en long, en large et en travers des heures durant ce jour-là, et le jour d'après. Car oui, mon passeport disparaitra et pour de bon cette fois-ci. En regardant les caméras de plus près, on a un sérieux doute sur le fait que j'ai "perdu" mon passeport car rien ne tombe au sol en réalité... une histoire qui nous pompera beaucoup d'énergie, fera apparaître quelques cheveux blancs et provoquera une crise de panique monumentale de mon côté. Oui, dans 15 jours, on est supposés traverser la frontière mongole. Or, désormais, je n'ai plus de passeport, plus de visa chinois et plus de visa mongole. Autant dire que c'est mission presque impossible. L'idée de me faire rentrer directement en France m'est passée par la tête mais la perte financière serait énorme, nous avons déjà engagé des frais de transport considérables (billet de train Beijing-Ulaanbaatar, billet d'avion Ulaanbaatar-Genève achetés depuis quelques mois déjà). Et puis, on ne baissera pas les bras ! On va tout faire pour partir tous les deux, je vais la voir la Mongolie ! On vous passe les détails de toutes les étapes administratives. Ce fut long, usant, très coopératif pour le consulat Français, pas du tout pour le "Police Security Bureau" de Chengdu qui ne voudra rien entendre et ne fera pas un seul effort pour réduire le temps de la procédure. Ils ajouteront même un jour ouvré sur la procédure normale. Huit jours au total, soit deux week-ends perdus au passage, impliquant un changement de train pour la Mongolie. Il y aura beaucoup de rebondissements dans cette histoire où je manque tout de même de finir en prison pour une raison géniale (il est interdit de montrer une quelconque émotion ici apparemment...), une lettre recommandée envoyée par le consulat qui ne fera qu'un très léger écho mais un écho quand même (je gagne deux jours ouvrés dans la bataille et ça c'est un grand pas !), un passeport récupéré avec la mauvaise date du visa dessus, un billet de train pour la Mongolie dont la date aura été changée au moins trois fois, un visa mongole obtenu en une journée au lieu de trois, une dizaine de jours plus tard à Beijing et tout rentrera dans l'ordre !


Bref. En attendant, à Chengdu, la vie continue ! Nous n'allons pas rester à nous morfondre ici alors qu'il y a tant de merveilles à découvrir autour de nous. L'idée même de me dire que j'ai gâché une partie du voyage en nous privant de quelques beautés tibétaine à l'ouest me vexe profondément. Mais on ne peut malheureusement pas revenir en arrière.

Nous nous promenons quels heures durant dans la ville de Chengdu que nous apprécions beaucoup. Une ambiance y règne, quelque chose de plaisant malgré cet épisode du passeport. Le matin, près de notre guesthouse, un groupe d'une vingtaine de femmes se réveille en musique en faisant leur gym matinale, à côté, un couple de personnes agées tout de blanc vêtu fait son taishi quotidien, entouré de trois paires de joueurs de badminton et de quelques caniches marrons. Oui car ici, ils sont fans de caniches marrons. Les blancs n'existent pas, seuls les marrons ont trouvé grâce à leurs yeux... étrange cette histoire ! Plus tard dans la journée, ce parc

accueillera également les joueurs de ping-pong avec lesquels Roro échangera quelques balles une heure durant quand même ! Trop content d'avoir un bon joueur, ils feront même venir le champion du coin ! On rigolera bien avec ces locaux trop heureux d'avoir un étranger avec eux pour jouer à ce sport National.

Quelques cerises achetées plus tard, nous nous retrouvons dans un tout autre quartier où les boutiques de luxe ont remplacé les échoppes. Ici, la glace magnum coûte 15€. Ah oui, mais elle est coupée en deux et est présentée dans une assiette avec une cerise dessus ! Nous on préfèrera acheter notre glace Magnum à moins d'un euro dans la boutique d'à côté ! Non seulement c'est moins cher mais en plus, on a pas eu à faire la queue !!! Ce quartier sera tout même assez sympathique, offrant quelques reflets à mon ptit cul qui ne laisse jamais son appareil photo au repos trop longtemps !

Le lendemain, nous décidons d'aller nous changer les idées et partons pour le parc national de Jiuzhaigou situé à dix heures de bus d'ici, dans la région tibétaine de Sichuan. Sur la route, nous apercevons quelques villages tibétains avec des temples qui se sont érigés au creux de la vallée. Nous passons entre les montagnes, qui s'élèvent telle une barrière naturelle inébranlable, solide. Une barrière qui - nous l'apprendrons trois jours plus tard - s'effondrera en partie le lendemain matin, ensevelissant tout un village non loin de Jiuzhaigou, prenant au piège la centaine de villageois qui y dormait profondément...

Lorsque nous arrivons à Jiuzhaigou après avoir fait quelques haltes (évitant un vomi collectif), notre chauffeur nous jette littéralement comme des ptits boudins au bord de la route. Il refuse de nous emmener plus loin alors même qu'il passe devant notre auberge. Qu'à cela ne tienne, une petite marche nous fera le plus grand bien après ces heures passées assis. Nous voici donc, errant dans les quelques rues d'un petit village, à la recherche d'une auberge que nous ne trouverons pas mais que nous troquerons volontiers avec une autre, parfaite au demeurant ! Notre hôte est très sympa et parle un anglais impeccable. Nous n'avons pas besoin de nous exprimer en mimes et ça, c'est assez reposant. Ce soir, nous nous offrons même un petit plaisir : un barbecue ! Quelques restaurants proposent l'option "fais-toi à manger toi-même". Notre cuisine et nos petits ustensiles nous manquent, alors autant vous le dire, on a sauté sur l'occasion et pas qu'une fois ! Car ce Restaurant sera notre fief durant notre séjour dans ce magnifique endroit où nous resterons deux jours. Et comme partout en Chine, les champignons sont à tomber...


Le lendemain, le réveil sonne tôt car une longue journée nous attend. Nous espérons que la pluie ne se joindra pas à nous car les dizaines de lacs méritent d'être vus sans une goutte, sans une brise, sans un mouvement pour mieux apprécier les reflets incroyables.

Lorsque nous arrivons à l'entrée du site, nous sommes littéralement, pardonnez-nous cette expression "sur le cul". Il y a des milliers de chinois qui font déjà la queue devant un portique digne de celui de Disney !

Ils sont forts ces Chinois pour transformer un parc National en un grand parc d'attraction. Espérons que cette masse de gens se dissipera dans la nature car sinon, nous risquons de nous marcher dessus. Après avoir acheté nos billets pour la modique somme de 38 euros par personne valables pour deux jours (enfin, c'est ce qu'on croit), nous montons dans un bus qui nous emmènera tout au bout du parc.

En chemin, les lacs défilent et ne se ressemblent pas. Quel spectacle incroyable ! Bleu foncé ou turquoise, vert, jaune, ocre... toutes les couleurs défilent sous nos yeux. Mais impossible de faire arrêter le chauffeur de bus qui file tout droit vers le dernier arrêt, à une bonne vingtaine de kilomètres de là.

Pourtant, nous aurions tant aimé nous arrêter pour immortaliser le reflet magique aperçu sur le "Reed Lake" mais notre chauffeur en aura décidé autrement. Nous reviendrons demain se dit-on car après 10h, les reflets ne seront plus là ! C'est donc à l'arrêt "Virgin Forest" que nous commençons notre longue marche du jour. Le temps de faire un petit tour dans cet espace où la moitié des sentiers est fermée (dommage) et nous partons dans le sens inverse, sur un sentier aménagé duquel il est impossible de sortir d'ailleurs. Très vite, nous arrivons à un petit lac puis un autre (Swan Lake) dont les reflets sont magnifiques.








Ici, une employée du parc nous invite à prendre le bus. Oui, il n'y a pas de sentier pendant huit kilomètres, c'est donc par la route que nous nous rendons au prochain point d'intérêt : le "Arrow Bamboo Lake". Les petites passerelles en bois nous ouvrent le chemin au-dessus du lac, nous permettant de voir toujours plus de couleurs. Autour de nous, une végétation dense reste vierge, d'un vert intense qui doit offrir des reflets roux magnifiques en automne. Mais le vert se reflétant sur le bleu turquoise du "Five Flower Lake" sera bien au-delà de nos espérance. On croit rêver lorsque nous arrivons à ce point de vue et que, sous nos pieds, coule une eau d'un bleu turquoise plus turquoise que la turquoise elle-même ! Le temps de pousser quelques Chinois et leurs perches à selfie décidément trop présentes à notre goût et nous restons muets devant ce spectacle, ce cadeau de la nature qui n'est pas sans rappeler à mon ptit cul une vieille escapade à Plitvice en Croatie (mais en bien moins grand me dit-il !).


Nous continuons notre parcours sur ces jolis sentiers, passant devant le "Panda Lake" et le "Mirror Lake" dont les reflets étaient effectivement plus beaux ce matin. Nous marchons loin de la cohue des grandes villes. Enfin, la cohue, on la retrouve malgré nous devant la cascade Nuorilang que nous surplomblons un instant, puis qui nous fera face ensuite. Une cascade qui n'a sans doute rien à envier aux grandes chutes bien connues de tous en Amérique du Sud, mais qui vaut tout de même le coup d'œil ! Et au milieu de ce spectacle, un homme fera une séance de tai shi, ne prêtant aucune attention aux dizaines de touristes qui s'entassent autour de lui pour le photographier.



Puis, nous continuer notre marche dans cette belle végétation, accompagnés parfois par quelques papillons. Entre le "Rhinoceros Lake" et le "Tiger Lake", nous nous asseyons et admirons ces quelques cabanes tibétaines ayant survécu à la transformation touristique du lieu. C'est magique, reposant, poétique. On y est bien.

Nous marchons ainsi, main dans la main, jusqu'au dernier arrêt de bus que nous prenons jusqu'à l'entrée du parc. Il est 18h, nous avons marché neuf heures durant. Une bonne journée en somme. Tout excités de retourner au parc le lendemain, nous nous levons très tôt et dépassons très vite des centaines et des centaines de Chinois qui se dirigent vers l'entrée. Ils sont donc encore plus nombreux aujourd'hui ! Il faut dire que le temps est radieux, le soleil brille et il fait déjà bien chaud. Nous arrivons rapidement devant les portiques et là, malheur, le billet n'était valide que pour une journée ! Scandale ! En période de haute saison (ce qui était le cas depuis une petite semaine à peine mais ce que la jeune femme du guichet a omis de nous dire la veille), le billet n'est valable qu'un jour et non pas deux jours. Seulement cela signifie ajouter une somme qui ne rentre pas dans notre budget. Si seulement on avait su, on se serait débrouillés pour dormir dans le parc (ce qui est officiellement interdit mais sur un malentendu on aurait posé notre tente quelque part !).

Refusant catégoriquement de payer une somme astronomique pour visiter un endroit crée par dame nature que l'état chinois s'est approprié pour se faire beaucoup beaucoup d'argent, nous rentrons à l'auberge en espérant pouvoir partir dans la foulée pour Chengdu. Sauf que le dernier bus est parti à 9h, il y a 15 minutes. Heureusement, notre hôte voyant notre désespoir nous annonce qu'il est possible de marcher en pleine nature sans payer ! Waouh ! Mais c'est incroyable !!! Juste derrière l'auberge, une échelle branlante nous offre un ticket pour la nature. On embarque gaiement ! Au début, on se dit qu'il doit être possible d'accéder au parc par la montagne. Seulement voilà, le chemin n'est pas du tout balisé et on a oublié notre machette dans nos valises. Du coup, on finit par renoncer. De toute façon, les reflets ne sont déjà plus reflets mais peintures impressionnistes qui valent sans doute le détour mais bon, c'est comme ça. Au lieu de cela, nous faisons connaissance avec la nature "nature". Malgré quelques endroits poubelles (bah oui, on les refait pas ici. Dans le parc hier, des centaines de mains travaillaient sans relâche pour ramasser les déchets. Ici, il n'y a personne pour collecter les poubelles...), nous découvrons pour la toute première fois en Chine la nature, la vraie. Pas un bruit, pas un touriste. Seulement les montagnes, les sapins, de petits cours d'eau, les oiseaux, les papillons et une clairière dans laquelle nous rechargerons nos batteries. Roro partira à la chasse aux insectes pour s'essayer à la "macro" sans objectif macro et sans pied. Entre nous, je trouve que ses débuts sont très prometteurs !







Ce soir-là, nous dégustons notre dernier barbecue avant de reprendre, le lendemain matin, la route pour Chengdu. Toujours chaotique, toujours pleine de vomitos et pas du tout dans la bonne gare à Chengdu. Mais heureusement, le métro est tout proche !

À notre retour en ville, nous recevons un email du Consulat m'indiquant que le PSB (Police Security Bureau) accepte de réduire le temps de procédure mais de deux jours seulement. Ce qui nous amène à 6 jours ouvrés et non pas 8. Les ennuis continuent. Mais bon, cela me permet d'aller voir les pandas. Alors finalement, j'accepte ma punition avec plaisir (faux, j'ai vraiment peur à ce moment-là de devoir rentrer en France avant l'heure). Autant vous dire que le moral est un peu dans mes chaussettes et à ce stade du voyage, s'il y a bien un endroit où il ne faut pas être, c'est dans mes chaussettes !).


Le lendemain, nous partons donc pour Bifengxia, la vallée des pandas. Cet animal emblématique qui a failli disparaître de notre belle planète a été, il faut l'admettre, sauvé en partie par l'existence de la réserve dans laquelle nous nous rendons. Seulement 1h30 nous suffisent pour rejoindre Ya'an, la ville voisine d'où nous embarquons dans un petit van qui se remplit bien vite pour aller vers notre destination finale. Le temps d'acheter notre ticket à l'entrée de la réserve et nous embarquons dans un autre bus qui nous mène jusqu'aux pandas. Et là, il faut l'admettre, nous sommes un peu désarçonnés par ce que nous voyons. La réserve est goudronnée pour permettre à certains touristes de visiter ce parc en voiturette (dont le tour se fait en deux/trois heures à pieds). Chaque enclos (occupé par un seul panda) est séparé par un mur en briques. Certains pandas sont enfermés dans leur chambre bétonnée. On peut les apercevoir à travers une fenêtre, derrière des barreaux. Rien de glorieux. Nous regrettons d'être venus ici. On ne pensait pas venir dans un zoo et pourtant, ce lieu y ressemble beaucoup ! Mais on se console en se disant que, grâce à ce centre, les pandas existent toujours... nous sortons de la route goudronnée pour emprunter un sentier qui nous mène tout droit vers l'un des animaux les plus mignons qu'on ait jamais vu : le bébé panda. Pendant une bonne trentaine de minutes, nous observons, sourire béât aux lèvres, deux bébés pandas jouer ensemble. C'est "full cute" comme disent les québécois. De vraies peluches vivantes à qui on rêverait de faire des câlins !










Après nous être perdus dans d'autres sentiers balisés - hum, des pancartes indiquent des sentiers qui n'existent plus, on se serait cru en pleine jungle avec des bambous dans tous les sens - nous finissons par retrouver notre chemin et embarquer dans un bus, puis un van dans lequel on se fait un copain âgé de six ans tout au plus. Trop mignon, il nous parle en chinois, persuadé que nous comprenons tout ce qu'il nous dit. Alors à chacune de ses phrases nous répondons "Xièxiè" (merci) ou encore "Due due" qui s'apparente à un "ok". On se dit que ça aura peut-être un sens à un moment donné ! On rigole bien avec ses parents qui ne parlent pas anglais non plus. Aaaaah ces petits moments de grâce nous donnent tellement le sourire !

Le temps d'un déjeuner et nous embarquons dans le bus non sans difficulté car la contrôleuse nous demande nos passeports (ils ne sont jamais demandés aux étrangers qui prennent le bus) que je n'ai pas. Mais Roro nous fera passer coûte que coûte ! Sans obtenir le sourire de la dame qui l'a oublié quelque part derrière un guichet !

De retour à Chengdu, nous passons notre dernière soirée tous les deux avant de faire chambre à part durant quelques jours. Un an pile après notre départ, c'est vers Xi'An et le mont Hua Shan que se dirige mon ptit cul tandis que je reste de mon côté à Chengdu, attendant mon passeport avec impatience. Depuis un an, nous n'avons jamais passé plus de deux heures séparés l'un de l'autre. Autant vous dire que cette séparation sera dure. Mais bon, je voulais trop que mon Roro fasse cette randonnée qu'il espérait tant faire... ça aurait été égoïste de ma part de l'obliger à rester avec moi. Surtout quand on voit les paysages qu'il verra ! Il sera tout triste toutefois pendant cette randonnée de quelques milliers de marches, car l'endroit qui a rendu ce trekking célèbre dans le monde entier fermera sous son nez à cause du temps. Cet endroit, ce sont les "passerelles dans le vide, contre la paroi, autrement connue comme étant la randonnée la plus dangereuse du monde"... Autant vous dire que je n'ai pas dormi sur les deux oreilles pendant quelques jours. Mais le jeu en valait la chandelle et je me dis en voyant les photos que cette journée devait vraiment être superbe. Éreintante mais superbe !





























De mon côté, je finis par récupérer mon passeport que la jeune femme me jette gentiment (faux, avec dédain serait un terme bien plus approprié) au visage. C'est parti pour Beijing. Je quitte enfin Chengdu et embarque pour 26h de train en position "debout". Oui, en Chine, il est possible d'acheter des billets debout. Je n'avais pas le choix, c'était la dernière option qui me restait. Plus de place assise. Le train était blindé. La contrôleuse me prend sous son aile et me trouve une place assise seulement quinze minutes après notre départ de Chengdu. Je commençais à me faire des copains dans l'entre-deux wagons, zut alors. Elle pousse les gens qui sont fous de rage de me voir piquer une place et m'annonce que ce sera ma place jusqu'au terminal. Le voyage se passera à merveille. Mon voisin sera aux petits oignons aussi, me laissant sa place pour mieux dormir. J'aurais même droit aux films visionnés sur sa tablette ce qui est très utile pour passer le temps pendant une journée entière de trajet, je peux vous l'assurer !

À Beijing, on retrouvera Jean Baptiste et Céline, mes cousins que nous n'avons pas vu depuis des années. Trop contents de ces retrouvailles que nous attendions avec impatience et qu'on n'espérait presque plus !



PRATIQUE


Côté transport

Guilin - Chengdu : Train. Tarif : 331 yuans par personne en hard sleeper. Temps de trajet : 25 heures.


Que faire à Chengdu ?

Se promener autour du quartier de Chungxi Road. C'est très animé et très européen aussi. Si vous voulez goûter un magnum pseudo "gastro", c'est par ici que ça se passe !

Errer dans les rues et goûter à leur fameux "Hot Pot". Avoir tes faim car les portions sont énormes !

Regarder les mamies faire leur gym tôt le matin à côté de la guesthouse "Flip Flop", jouer au ping-pong avec des Chinois

Aller à Jiuzhaigou, seulement dix heures de bus

Aller à Bifengxia, seulement deux heures de bus

Faire refaire un passeport et un visa chinois : seulement huit jours ouvrés ! Hum.


Parc de jiuzyaigou

Côté transport

Se rendre à la Station de bus Xinnanmen située sur la ligne de métro 1. Tarif : 120 yuans par personne. Temps de trajet : compter 10 heures. Attention, seuls des bus de jour circulent. Départs à partir de 6h30, puis toutes les 30 à 40 minutes.


Côté pratique

En haute saison, le ticket d'entrée ne fonctionne que pour un jour (deux jours en basse saison). Tarif : 210 yuans par personne (110 pour les étudiants). À cela s'ajoute le prix du bus à l'intérieur du parc : 90 yuans par personne. Vous pouvez éviter de payer le bus. Il n'y a aucune vérification à l'intérieur du parc lors des entrées dans les bus. Deux bonnes journées de visite sont nécessaires pour connaître le parc dans les moindres détails. Se lever tôt car c'est à l'aube que les plus beaux reflets sont captés.


Bifengxia

Côté transport

Se rendre à la Station de bus Xinnanmen : tarif : 43 yuans par personne. Temps de trajet : 2h. Prendre un bus en direction de Ya'An. Indiquer au chauffeur que vous allez à Bifengxia car il vous mettra en relation avec un chauffeur de minivan allant à Bifengxia. Le tarif de ce minivan est compris dans le billet de bus Chengdu-Ya'An. Temps de trajet : 20 minutes.


Côté pratique

L'entrée de la réserve des pandas s'élève à 100 yuans par personne. 60 yuans pour les étudiants. Ce billet comprend le trajet en bus à l'intérieur de la réserve que vous mènera jusqu'à la réserve des pandas. Dans la réserve, vous pouvez marcher. La balade se fait très facilement car les sentiers sont tous balisés ou goudronnés. Certains sont laissés à l'abandon, ça vous donnera l'impression d'être dans la jungle si vous souhaitez les emprunter.


Perte de passeport


Cinq étapes


1. Porter plainte dans un commissariat de police. Faire une copie de cette plainte.


2. Se rendre dans le PSB (Police Security Bureau) le plus proche. Attention, il n'y en a que dans les grandes villes. Leur donner le l'original de la plainte déposée au commissariat, une copie de votre ancien passeport, éventuellement copie de votre visa chinois. Ils vous donneront un récépissé.


3. Avec ce récépissé, la copie de la plainte du commissariat et une copie de votre passeport si possible, se rendre à votre consulat ou à votre ambassade. Le consulat Français à Chengdu m'a délivré un passeport d'urgence en une heure seulement. Ce passeport a une validité de un an et coûte 45€.


4. Se rendre de nouveau au PSB office avec les documents suivants : passeport, copie du nouveau passeport, photo d'identité, "Hostel registration form". Ce dernier élément est crucial. Attention, tous les hébergements ne sont pas habilités à vous fournir ce document et une simple réservation booking vous sera refusée. Il doit y avoir votre nom, numéro de passeport et un tampon officiel de l'hostel. Pour la procédure normale, compter 7 jours ouvrés. Attention, le jour du dépôt de vos documents ne compte pas comme un jour ouvre, même si vous laissez vote document à la première heure. Ils vous donneront un papier à conserver précieusement pour récupérer votre passeport et pour voyager en attendant car cela fait foi de pièce d'identité. Coût du renouvellement du visa : 21€.


5. Se rendre au PSB Office à la date indiquée par ces derniers lors de l'étape 4.

Le PSB Office de Chengdu est ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 12h puis de 13h à 17h. Il se situe à Tianfu Square, derrière la statue de Mao.

Le Consulat de France se situe à Chungxi Road. Au 30e étage. Bon à savoir : il y a un photomaton au 20e étage, TLS Contact. Avoir l'appoint, soit 35 yuans.

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