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  • Ronan

Rendez-vous en terre inconnue (encore) : ça avait l'air d'être Sa Pa... et ça l'était vr


Nous passons la meilleure nuit de bus de notre périple. Si, si on vous assure ! On avait une banquette rien que pour nous. Certes, on risquait de voler à travers le bus à tout moment mais on a bien dormi.

Nous arrivons dans la ville de Lao Cai à 6h du matin, où nous reprenons un mini bus en direction de Sa Pa. Lao Cai est étrange, très développée avec une grande route goudronnée. Un grand événement en perspective sans doute.

Nous sommes agréablement surpris du temps qu'il fait. On nous annonçait des pluies et un épais brouillard. Rien de tout cela. Mais ça, c'était avant. Plus nous montons vers Sa Pa située à 1650m d'altitude, plus le brouillard s'installe. Bientôt, nous ne voyons plus rien des paysages qui nous entourent. Des rizières ? Des montagnes ? Des maisons ? On ne sait pas... Nous sommes très loin d'imaginer que le paysage qui nous entoure est magique !

Lorsque nous arrivons à Sa Pa, un épais brouillard nous permet à peine de voir à plus de dix mètres devant nous. Il fait froid, il pleut et c'est là qu'un petit rayon de soleil a fait son apparition. Elle s'appelle Mamashone. C'est un petit bout de bonne femme Hmong - une tribu vivant dans les montagnes alentours - qui vient nous proposer de faire du homestay chez elle. D'abord hésitant, nous sentons tout de même qu'elle a quelque chose de vraiment sympathique. Son sourire plein de bienveillance sans doute... Mais nous avons besoin d'un petit déjeuner avant de nous lancer dans une quelconque aventure. Le temps de nous réchauffer autour d'un excellent café servi à la vietnamienne (cafetière à dose unique s'écoulant directement dans la tasse, elle-même jonchée sur un bougeoir d'où émane la chaleur d'une bougie. Intelligent pour garder sa boisson au chaud...), de nems délicieux et de pancake vraiment pas mal du tout et nous voici partis avec Mamashone. Mais pas aujourd'hui, demain. Car le temps est vraiment maussade et cela ne nous permettrait pas d'admirer cette région qui a l'air si belle (enfin, sur internet parce que là, on ne peut vraiment pas dire...).

Nous partons donc à la recherche d'un hôtel, traversons la ville sans même la voir. Il y a un lac sur notre droite paraît-il, ah oui, ça a l'air Sa(ym) Pa (d'où la blague dans le titre au cas où vous ne l'auriez pas comprise tout de suite !). Nous finissons par arriver dans un hôtel où la jeune femme nous propose un prix tout à fait raisonnable. Le temps ne s'arrangeant pas, nous ne sommes pas motivés pour faire grand chose et la chambre est juste parfaite. Nous donnons donc rendez-vous à Mamashone le lendemain à 9h30 près de l'église. De notre côté, nous partons à l'assaut des boutiques. C'est ici le paradis des contrefaçons The NorthFace. Imperméable ? C'est cela oui. Ni une ni deux, la vendeuse s'empare d'une bouteille d'eau et la verse sur mon bras. Ah bah oui, c'est imperméable. C'est bien la première fois que nous l'occasion de tester l'étanchéité du matériel de cette manière ! Nous nous laissons tous tenter par manteaux, vestes, polaires et chaussures pour ma part. Des Salomons à 20 euros, comment résister. D'autant que les miennes commencent à être en fin de vie et que le Népal nous attend ensuite !

Nous voici donc, prêts à affronter la pluie du Sa Pa. Après avoir visité la quasi totalité des magasins (et il y en a un paquet !), nous décidons d'aller déguster un plat typique : le Hot Pot et c'est au marché couvert que l'on trouvera notre bonheur.

Il s'agit en fait d'une marmite géante dans laquelle est placé le poulet cuit, auquel nous ajoutons de nombreuses herbes de notre joie. Le poulet est tendre et prend les arômes des herbes. Gourmands que nous sommes, nous n'attendons d'ailleurs pas assez longtemps que la viande s'imprègne comme il se doit. Après cet excellent et très très copieux repas, nous faisons un tour dans le marché et apercevons quelques têtes de chiens... Aie, le nord du Vietnam. Nous sommes ici très proche de la Chine et le chien est au menu de pas mal de restaurants dans cette région. Allez, on va du côté des légumes, c'est plus sympa à regarder !

Le soir venu, nous optons pour le restaurant qui porte le même nom que notre guesthouse, situé d'ailleurs juste en face. Coïncidence ? Je ne crois pas ! Les nems y sont très bons mais loin d'être les meilleurs du Vietnam comme c'était marqué à l'entrée!. Les meilleurs ce sont ceux que nous avons faits chez Loan pardi !

Après cet apéro nems, nous filons faire nos sacs pour notre aventure en terre inconnue et au dodo. Dehors, l'orage gronde. Nous espérons que le temps sera plus clément demain.





Le lendemain, il pleut des cordes. Bon, la motivation est à son paroxysme on vous le dit ! Mais contre toute attente, après une bonne demie heure de prière, nos vœux sont exaucés et la pluie cesse. Le brouillard persiste en revanche, mais beaucoup moins que la veille ! Nous découvrons l'église et retrouvons notre Mamashone là-bas. Elle avait peur nous dit-elle que nous ne venions pas à cause du temps. Bah on est pas en sucre lui a-t-on dit ! Par contre, on en aurait bien besoin de sucre justement. Il nous manque un petit déjeuner avant d'entamer notre marche de quatre heures pour arriver chez Mamashone.

Le ventre plein, nous commençons notre marche. D'abord, nous traversons de nouveau la ville et discutons de choses et d'autres. Puis, Mamashone se met à nous raconter l'histoire du père du jeune Hmong albinos et atteint d'une trisomie que nous apercevons en contrebas. Triste histoire à dire vrai jusqu'à ce que Mamashone prononce un "dans l'cul" qui provoquera un fou rire général. Je la regarde très sérieusement en lui disant "mais ça doit faire super mal", ce à quoi elle répond en se marrant et en me tapant sur les fesses : "mais nan, pas dans l'cul !". Alors celle-ci on ne s'y attendait pas du tout ! Mamashone parle quelques mots de français, fallait le faire ! On se marre encore plus du coup parce que la situation était très loquace il faut l'admettre. Et sur ce, nous continuons tout heureux notre chemin. Pendant la marche, le brume tombe de plus en plus, cachant les rizières qui nous entourent. On sait qu'il y en a car Mamashone nous décrit le paysage...

Mais cela n'altère en rien notre bonne humeur, bien au contraire. Nous sommes tous tellement heureux et avons hâte d'arriver chez notre famille d'accueil afin de découvrir leur mode de vie et de pouvoir échanger avec eux. Le chemin est très boueux, notre copine a prévu les bottes. Habile ! Nous traversons quelques villages perdus d'où sortent souvent deux ou trois fillettes en tongs qui se dirigent vers nous, petits bracelets tendus en nous demandant de leur en acheter. Elles ont huit ans grand maximum...



Après avoir marché deux heures, nous décidons de faire une pause car le temps se gâte un peu. Et puis c'est l'heure de la soupe ! Ouais c'est vrai, on sort du petit déjeuner mais on est pas contre un "fried rice" pour certains et une "noodle soup" pour d'autres. C'est excellent. Nous repartons repus et continuons notre route, pas trop loin les uns des autres car on risquerait de se perdre. Avec ce temps pourri, on ne voit pas plus loin que le bout de notre nez.



Quand soudain, le miracle se produit. Il durera une fraction de seconde, il fallait être vif, mais on l'a vu ! Le ciel bleu, après tant de grisaille, on l'a enfin aperçu. Première fois pour copain depuis qu'il est au Vietnam d'ailleurs. C'est donc avec beaucoup d'émotion qu'il regarde ce carré bleu disparaître aussi vite qu'il était apparu, pris d'assaut par une vague nuageuse qui déferle à une vitesse incroyable sur lui ! Nous descendons désormais une longue côte d'où nous devrions pouvoir apercevoir la maison de Mamashone dans le village Hau Thao et faisons connaissance, quelques longues minutes plus tard, avec notre famille d'accueil. La maison est toute en longueur et est en fait composée de deux maisons : celle de Mamashone et celle de la belle sœur de Mamashone. Cette après-midi là, nous restons auprès du feu et observons nos hôtes, tentons désespérément de prêter main forte en cuisine, en vain... "plus tard!" n'arrête pas de nous dire notre mère d'accueil, "plus tard!". Bon, en fait "plus tard" ça veut dire tu peux toujours courir dans son langage... La maison est rustique, rien de superficiel, que des choses utiles : un feu pour faire à manger, du bois pour l'alimenter, une table et des chaises et quelques lits. Ni plus, ni moins. À quoi bon s'encombrer de choses matérielles inutiles après tout ?!

Notre repas sera excellent, Mamashone est un vrai cordon bleu. Le soir, nous nous installons au coin du feu et discutons de nos différences. Mamashone regarde avec beaucoup d'attention les photos que copain lui montre, observant ainsi notre mode de vie au travers d'images. Elle n'a jamais vu la Baie d'Ha Long nous dit-elle. En fait, elle n'a jamais vu la mer tout court. Cette remarque va tous nous bouleverser mais elle ne s'en plaint pas. Elle sait qu'un jour, l'occasion se prêtera peut-être. Le seul voyage qu'elle ait fait nous dit-elle, c'était de manière "illégale", en traversant les montagnes pour aller voir sa fille en Chine. "On se ressemble alors personne ne m'a demandé de visa...". Ça a des avantages il est vrai ! La soirée continue, nous lui faisons goûter du fromage, du saucisson et du cognac tout droit venus de France qu'elle apprécie beaucoup. Il fallait la voir boire du Cognac, elle avale ça comme on boit de "l'happy water" ou alcool de riz, c'est-à-dire cul sec ! Il fallait voir sa tête après la gorgée ! Mais elle tient bien à l'alcool ! Même très bien pour sa mini taille... Oui, elle doit faire 1m40 tout au plus. Après la dégustation, Mamashone nous montre comment ils fument ici : avec un bang géant en bambou. Ce petit bout de bonne femme nous étonne de plus en plus décidément. Dommage, il fera beaucoup trop sombre pour vous montrer tout ça en photo!
















Nous filons ensuite dans nos appartements : la mezzanine a été aménagée en dortoir compartimenté par des moustiquaires (ils attaquent beaucoup en juillet visiblement). Nous sommes reçus comme des princes, se dit-on avant de partir loin, très loin dans les bras de Morphée...

Petite grass' mat' le lendemain matin. Bon, on était réveillé depuis longtemps car le petit Jean (plus jeune fils de la belle-sœur vivant à côté) n'a pas vraiment dormi cette nuit. Aaaaaah les enfants sont merveilleux. Ajoutons à cela le fait qu'ils vivent avec le soleil et qu'ils se lèvent donc très tôt. Du coup, techniquement, on est réveillé depuis 5h30. Mais en pratique c'était plus compliqué que cela ! Bref. On a fini par se lever et aller proposer notre aide à Mamashone qui nous a bien sûr répondu "plus tard". Nous sommes étonnés à l'arrivée du petit déjeuner. Mamashone a dû sentir qu'on était en manque de nourriture française avec notre fromage et notre saucisson de la veille, du coup elle nous a gentiment préparé des crêpes à la banane et au miel ! Et divinement cuisiné en plus... Après ce festin, nous partons tous les quatre pour une balade dans les alentours, au travers des rizières et des petits villages qui jouxtent celui de Mamashone. Les constructions sont plus "sophistiquées" ou en tout cas, on voit qu'il y a un peu plus de richesse par ici qu'à Hau Thao. Il fait un temps magnifique. Nous avons enfin la possibilité de voir tout ce qui nous entoure. C'est tout simplement magnifique : des cultures en terrasse s'étalent sous nos yeux sur des kilomètres à la ronde, épousant à la perfection les montagnes qui s'élèvent autour de nous. Wahou !


C'est vraiment incroyable et ce doit être encore plus magique en juillet, lorsque toutes les rizières sont vertes de riz... Décision est prise : nous reviendrons pour aider Mamashone et sa famille en juillet, dans les années qui viennent ! Nous croisons quelques écoliers dans leurs uniformes en route pour l'école, de nombreux travailleurs qui s'activent dans les rizières en attendant juillet et la saison des plantations, des femmes portant des baluchons de foin plus imposants qu'elles sur le haut de leur tête, beaucoup de buffles qui font leur vie paisiblement, arpentant les rizières à la recherche d'une bonne herbe à brouter. Paisiblement ? Pas pour tous.














Alors que nous profitions de la vue hissés sur un rocher - en compagnie de deux ptits bouts trop mignons - deux buffles se font face et se rentrent dedans à plusieurs reprises. Au même moment, un chien déboule de nulle part, dévalant les cultures en terrasse à la vitesse de l'éclair pour arriver devant les fautifs qui arrêtent net ce qu'ils étaient en train de faire. Ce devait être le chien "berger" qui veille sur son troupeau comme un chef.







































Durant notre promenade, j'ai droit à un superbe cadeau concocté par Mamashone : une jolie couronne de fougères et de fleurs. Bon, on avait pas anticipé le fait que, dans les fougères, il y a plein de petits grains jaunes qui se détachent pour s'insinuer gentiment dans mes cheveux. Non, ce ne sont pas des pellicules, oui ça fait vraiment "mimi cracra".

Le soir venu, après avoir eu la joie de voir (tout comme la veille) un coq se faire trancher la gorge par les enfants qui s'exercent (les garçons sont "choqués" par mon aveu mais, en bonne fille de la campagne, croyez-le ou non, ce n'était pas dans mes habitudes de voir les bêtes se faire tuer et terminer illico presto dans nos assiettes. Mais bon, au moins, on sait d'où ça vient...), nous voyons les hommes de la maison prendre le relais avec la bête pour mettre son sang de côté dans un pot, le déplumer, le dépecer et le mettre dans une marmite, sur le feu.

Du sang donc, mais pourquoi le garder ? Aaaaaah. Surprise du chef ça ! Une fois le coq cuit, la viande est mise de côté pour le repas. Le cou et les bouts de cartilages sont découpés en petits morceaux, puis mélangés avec le sang coagulé. Ajoutons à cela un peu de menthe et de la citronnelle, du sel et hop c'est prêt à la dégustation. Bien sûr, ce met est donné de mains en mains autour de la table composée d'une dizaine de personnes. Nous ne pouvons donc pas refuser ce cadeau tombé du ciel et goûtons, avec beaucoup d'appréhension, cette mixture infâme. Le pire, ce sont les morceaux de cartilage... Voilà voilà. Roro le gourmand en prendra même deux fois. Gourmand ou aventurier ?! Pour la petite histoire, on ne sera pas malade. Enfin pas à cause de ça ! A table, c'est le mari de Mamashone qui décide quand nous avons le droit de nous servir au début du repas. C'est aussi lui qui verse une tasse d'Happy Water (alcool de riz) à chaque fois qu'un verre est vide. Ces messieurs étant déjà bien ravagés par l'alcool - bah oui, ils ont commencé l'apéro vers midi dans les champs, et comme il a fait beau aujourd'hui... le soleil a tapé fort ! - ils nous en rajoutent toutes les deux minutes et quand nos verres ne sont pas vides, ils nous ordonnent presque de les finir sur le champ. Houlala, on va pas être en forme demain... Mais on rit, qu'est-ce qu'on rit ! Cette ambiance festive, cette situation absolument inattendue dans laquelle nous nous retrouvons tous les trois, cette tablée riche en plein de choses, ces enfants aussi qui grimpent sur les poutres au-dessus de nos têtes alors qu'ils sont seulement âgés de 4 ans pour certains et ce jeu... aaaah ce jeu qui nous achèvera littéralement ! Au bout d'une petite heure, tous les hommes sont couchés et bien gais (dans tous les sens du terme). Ne restent que les femmes et nous trois. Ayant récupéré le bec du coq, l'une d'entre elles se met à le ronger pour qu'il soit propre et commence à nous expliquer les règles du jeu. Bon, on ne va pas aller dans les détails mais selon l'angle dans lequel le bec tombe sur la table, tu fins ton verre d'Happy Water ! Autant vous dire qu'on ne se souvient pas forcément de toute la soirée...















Le lendemain matin, nous trouvons tout de même la force de nous réveiller pour admirer le magnifique lever de soleil : une légère brume caresse les herbes hautes des cultures en terrasse, puis remonte vers les collines un peu plus loin. C'est tout simplement magnifique ! Nous trouvons la force de marcher jusqu'à notre point de vue d'hier où la brume encombre toute la vallée, superbe !





Dommage que copain n'ait pas réussi à émerger ahaha ! L'happy water aura fait quelques ravages, il faut le dire... Nous repartons faire une micro sieste avant de nous lever deux heures plus tard. Mamashon s'active toujours - elle s'activait déjà à 5h45 quand nous nous sommes levés d'ailleurs. Le temps de prendre notre petit déjeuner - moment difficile pour certains, n'est-ce pas copain ?! - et il est déjà temps pour nous de repartir à la civilisation. Nous marchons une petite heure, puis embarquons sur des scooters vers Sa Pa.















La vallée se dévoile de nouveau pendant que nous roulons, les paysages sont magnifiques. Pas d'autres mots, ces gens sont de vrais artistes, des paysagistes sans même le savoir ! Nous reconnaissons à peine Sa Pa en arrivant et pour cause : c'est la première fois que nous voyons la ville sous le soleil. Nous récupérons les affaires de copain qui nous quitte déjà. N'importe quoi cette histoire ! On a l'impression de s'être retrouvé hier ! Le temps d'un ultime café près de l'arrêt de bus, d'une dernière accolade avec Mamashone et avec copain et nous nous disons à bientôt en France ! Copain repart chargé comme un mulet, avec la tête pleine de souvenirs et le sac, lui aussi plein de souvenirs... Merci copain !!!









De notre côté, nous partons louer un scooter pour retourner prendre quelques photos sur le chemin entre Sa Pa et Hau Thao. Très mauvaise idée : non seulement le mec nous roule dans la farine en nous proposant un prix aberrant (on se demande encore pourquoi on a accepté ça alors qu'on savait!) mais en plus, le temps s'est franchement gâté ce qui nous amène à LA grande déception du jour : on ne voit pas à plus de dix mètres... Pour les photos, on repassera du coup ! Sur ce, nous rentrons à notre hôtel, profitons d'un bon repas et réservons notre scooter auprès d'un autre honnête monsieur. Demain matin, aux aurores, nous partons pour Bac Ha.


PRATIQUE


Côté hébergement

Sa Pa : Good morning Vietnam : tarif : 350 000 dong pour une chambre deux lits doubles. Hôte très gentille.

Faire du homestay chez les Hmongs : appelez donc Mamashon, c'est la meilleure ! Elle ne sait pas lire ni écrire donc bannissez les SMS, mais elle parle très bien anglais. Voici son numéro de téléphone : 01 65 40 88 523. Tarif du homestay : 10 dollars par personne et par jour (3 repas + dodo compris)


Côté pratique

Location d'un scooter : 100 000 dong par jour


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