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Leon et ses volcans : luge et coucher de soleil au programme !

  • Ronan
  • 9 déc. 2016
  • 6 min de lecture


Après deux heures de "colectivo" dans lequel nous avons failli ne pas monter faute de place - heureusement, ici, on peut toujours improviser un fauteuil avec un bout de chaise en plastique sur une valise (la sécurité routière, ils ne connaissent pas vraiment ici) - nous arrivons à Leon dans le superbe terminal. Aaaah les terminaux d'Amérique centrale, vraiment, ils valent le coup d'œil ! C'est le bordel (pas d'autre mot), ça sent mauvais, il y a des bus et des moto taxis dans tous les sens, c'est super bruyant mais on a toujours un bus qui nous mène là où on veut aller en quelques minutes et ça, c'est vraiment chouette ! Deux kilomètres nous séparent de notre hostal, nous bravons le (très) chaud soleil et partons à pieds. Notre choix définitif ne se portera pas sur celui que nous visions car plus de place. Pas grave, on en trouve un bien moins cher, au confort bien moins bon également - oui, une petite souris dormira dans la même chambre que nous durant nos trois nuits ici, la première nuit, elle a même voulu squatter notre lit en passant gentiment sur le torse de mon ptit cul qui n'a pas apprécié la plaisanterie (c'est vrai que quand on s'endort, c'est pas ce qu'il y a de plus agréable...) ! On a mis le moustiquaire pour s'éviter toute autre intrusion...

Nous attendions beaucoup de Leon car nous n'en avions entendu que de bien. C'est sympa mais pas aussi bien que ce que l'on pensait. Nos premières impressions sont vraiment mitigées. Après quelques jours passés dans la ville, on peut le dire, on s'y sentira mieux... Le temps de nous balader dans les rues et de découvrir la multitude d'églises délabrées mais superbes que compte Leon, sa magnifique cathédrale au blanc immaculé et ses rues pavées, nous nous dirigeons vers l'agence Quetzaltrekkers qui nous a été recommandée pour faire les ascensions des volcans alentours. Qu'on se le dise, nous ferons une première ascension avec eux qui ne nous laissera pas un souvenir impérissable : le Talica. "C'est un volcan actif, vous verrez un lac de lave et un superbe coucher de soleil sur la vallée en prime". On a bien vu tout ça mais pour 45 dollars, c'était excessivement cher ! 1h30 de voitures, 25 minutes (pas plus !) de grimpette facile, et une heure et demie au "sommet".

Du sommet, on aperçoit le toit d'une maison non loin de là. C'est un restaurant qui devait ouvrir ses portes ici l'an passé. Mais, trois jours avant son ouverture, le volcan a explosé envoyant sur le bâtiment quelques rochers qui laisserons beaucoup de traces... Du coup, il n'a pas ouvert par mesure de précaution ! Ils auraient peut-être pu se demander avant si c'était intelligent comme lieu, ça aurait évité pas mal de frais, enfin on dit ça comme ça !

Bref, nous profitons en haut du coucher de soleil qui, il est vrai, est vraiment superbe.





Le lendemain, nous décidons tout de même de repartir avec l'agence en direction du Cerro Negro. Il faut dire que cette agence est en fait une ONG où l'intégralité de nos fonds est reversée aux écoles et familles des villages! On accroche à ça et l'idée de faire de la luge sur un volcan en activité, ce n'est pas une sortie que l'on fait tous les dimanches après tout ! Nous voici donc répartis en bas d'un volcan. Sur place, notre guide Matilda nous donne notre sac-à-dos avec une combinaison de compétition pour ne pas trop nous salir, des lunettes, des gants et le plus important, la luge en bois.



Elle pèse son poids la planchette ! C'est parti pour 45 minutes de montée. Ça pique un peu plus qu'hier car les graviers sont plus petits, donc glissent plus sous nos pas. A cela s'ajoute le fait de porter la luge alors que le vent commence à bien souffler, à tout moment on s'envole avant d'arriver au sommet... On avait pas prévu de faire du delta-plan aujourd'hui, on se calme Dame Nature s'il te plaît !


En haut, le spectacle vaut le coup d'œil ! La roche du volcan est tantôt noire, tantôt marron parsemée de blanc dans le cratère. Bref, nous avons devant nous un panel de couleurs absolument magnifique. Plus bas, la pente raide par laquelle nous allons descendre est noire. Le contraste avec la forêt qui a repris ses droits en bas est superbe. Petit rappel : nous sommes sur un volcan actif, et cela se ressent ne serait-ce qu'en posant le genou à terre pour prendre une photo, le sol est super brûlant. La dernière éruption date de 25 ans environ, autrement dit notre cher Cerro Negro est cap' de s'énerver à tout instant, nous dit notre guide. Rassurant...














Allez, assez regardé le paysage, on passe aux choses sérieuses. Le temps d'enfiler nos combinaisons et de ressembler soit à des scientifiques fous, soit à des garagistes, soit à Eisenhower (les fans de la série Breaking Bad reconnaîtront) et nous voici fin prêts pour deux minutes de pur plaisir. Enfin, quelques instructions avant du style "comment bien freiner" nous sont données ! Roro part le premier et dévale la pente comme une flèche. Je suis et dévale moins vite - suis pas folle quand même, mais le freinage n'est pas vraiment logique : on a vite fait de se pencher en arrière quand on veut freiner en général (vous êtes d'accord?), ici c'est le contraire, il faut se pencher en avant. J'ai beau freiner, je dévale assez vite pour m'en prendre plein le visage. Et là je pense "le boulet, j'ai oublié de mettre mon bandana pour respirer, vivement que j'arrive en bas pour prendre un bon bol d'air, parce que là c'est sauce cailloux dans le gosier à la moindre ouverture, alors on va éviter !!".




C'est bête parce que t'as envie de te marrer mais bon, tu risques à tout moment d'avaler trois tonnes de cailloux et de te casser une dent au passage alors bah tu ries intérieurement parce que les sensations sont tellement top ! En bas, notre guide volontaire nous propose de refaire un tour... Je suis pas super emballée à l'idée de grimper à nouveau avec la planche sous le bras mais Roro (et ses yeux de chat botté) est tellement déçu de ne pas avoir eu le temps de dégainer son appareil photo que c'est reparti pour un tour ! Ce qu'on ne ferait pas ! Roro finira la course sans sa luge, quant à moi... Je maîtrise totalement la situation, ça se voit, non ?! Après cette franche partie de rigolade, nous rentrons à Leon pour nous offrir la meilleure glace que nous ayons jamais mangé avec un cône fait maison chez "Kiss me" ! Oui, oui ! Un régal ! Notre séjour à Leon s'achèvera sur une note sucrée des plus agréable. Nous partons désormais pour la belle Granada.


Côté transport Esteli - Leon : temps de trajet : 2h30. Tarif : 75 cordobas par personne Se rendre à Granada Leon - Managua : temps de trajet :2h. Tarif : 47 cordobas par personne Managua - Granada : tarif : 25 cordobas. Temps de trajet : 2h Côté pratique Pour toutes les activités, nous vous conseillons vivement de passer par l'agence Quetzaltrekkers. Tous les bénéfices de cette association sont utilisés pour de nombreux projets d'aides (scolarisation des enfants, etc). Association présente au Guatemala et au Nicaragua. Les bénévoles sont "embauchés" pour trois mois, dommage que nous ayons un vol, nous y serions bien restés ! "Ascension Telica" pour voir le coucher de soleil et un peu de lave : 45 dollars par personne (super cher pour le coup, et encore, nous étions 4, sinon le prix était de 60). Mais c'est pour la bonne cause. 45 minutes de montée pas difficile, repas devant le coucher de soleil et redescende à la frontale. Cerro negro : Ascension de 45 minutes avec la sandboarding sur le dos. Descente de folie sur la sandboard. Possibilité de faire un deuxième tour ! Repas du midi compris. La visite de la cathédrale est à faire : 80 cordobas l'entrée. Attention, elle n'est pas ouverte non stop. Côté hébergement Los Albergues : 7 dollars par personne en dortoir El jardin : 8 dollars par personne en dortoir El hostelito : 300 cordobas (10 dollars) pour une chambre privative. Hotel pas grand confort mais qui fair l'affaire situé entre les deux hostal cités ci-dessus. Côté restaurant Kiss me : les meilleures glaces du Nicaragua c'est certain. Situé en face de Big foot Hostel. Pan y paz : si vous êtes en vadrouille pour un moment et qu'un peu de pain vous ferait le plus grand bien, rendez-vous chez Pan y Paz. En descendant la rue où se situe Kiss me, c'est la première à gauche. Pitaya : d'excellents jus frais, un régal le matin

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