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  • Ronan

Du Guatemala au Nicaragua : passage des frontières et arrêt à San Salvador, la ville marché par exce

Notre passage au Salvador sera bref. Mais en même temps, on ne pensait pas y passer du tout ! Nous arrivons à San Salvador, la capitale, vers midi.

Le temps pour mon ptit cul de partir en éclaireur dans les rues de la capitale pour nous trouver un hospedaje à prix abordable - non parce qu'ils sont gentils chez Tica bus (notre compagnie) mais les hôtels qu'ils choisissent sont franchement trop coûteux pour les petits budgets ! - Roro revient avec un à 6 dollars la nuit pour deux. Prix imbattable ! Banco ! Bon, c'est pas le grand luxe côté salle de bain, mais on en a une rien que pour nous quand même ! Avec un seau d'eau et tutti quanti (quand on dit tutti quanti, on veut parler des cadeaux laissés par nos prédécesseurs qui n'ont pas su faire la différence entre le bac à douche et les toilettes...

D'un autre côté, on se lève à 3h15 demain matin donc on ne va pas s'éterniser ici...


Il est 14h, il commence à se faire sacrément faim. Nous voici donc en route pour le comedor du coin -

"comedor" en Amérique centrale = restaurant pour les locaux donc pas cher ! On fait pas nos difficiles mais quand même un peu, ce serait dommage de tomber malades maintenant, on a quelques heures de route qui nous attendent demain ! Nous parcourons les rues, passons dans LA rue du tapin - bonjours mesdames !!! - puis passons des stands de bouffe pour arriver sur la place où trône le monument le plus emblématique de la ville qui est en réparation... Pas de chance !

Sous les arches longeant la place, nous trouvons l'endroit idéal pour manger, et les gérants sont super gentils en plus !


On sent malgré les sourires francs des gens que la sécurité n'est pas le fort de cette ville. La présence de gardes armés d'un fusil à pompe à chaque entrée de boutique parle d'elle-même ! On fait abstraction - mais on reste prudents bien entendu, nous n'avons pas pris l'appareil photo c'est dire ! - et on déambule dans les rues qui sont bondées de locaux (pas un touriste en vue !) et de stands en tout genre. On peut trouver absolument de tout ici, il y a des kilomètres et des kilomètres de marché à ciel ouvert et marché fermé où nous irons nous perdre pour rechercher des amandes (important carburant pour les randos!). Pas faciles, ici, les croquettes et autres graines pour animaux sont plus communes visiblement ! A certains endroits, on se croirait presque en pleine nature tant le bruit des canards, chiens, oies est assourdissant ! Une vraie expérience ce marché ! Un passage qui aura été furtif mais que nous aurons apprécié. On regrette de ne pas nous y arrêter un peu plus longtemps, persuadés que ce pays recèle de nombreux trésors cachés ! Une prochaine fois ! Le lendemain, le réveil sonne à 3h du matin, dur dur. Dehors, les marchés commencent déjà à s'installer... Nous filons à l'heure en direction du Nicaragua avec un bref passage au Honduras. La sortie du Salvador se passera bien, même si un gentil policier pas du tout corrompu demandera à Roro de sortir du bus et de répondre à des questions l'air du rien du genre "as-tu des dollars sur toi, non, bon, as-tu des euros sur toi ?" Non plus, mais mon ptit cul proposera gentiment des pesos mexicanos, mais bon ça, ça ne les intéresse pas vraiment ! Petite frayeur tout de même pour l'appareil photo que Roro a dû sortir devant eux. Mais heureusement pour nous, seuls les dollars comptent et ça tombe bien, on en avait plus du tout !

Du côté de la sortie du Honduras, ils chercherons de nouveau la petite bête. On est plutôt heureux d'être passés par Tica Bus car l'assistant du chauffeur a tout géré pour nous (il gère tout pour tout le monde en fait). Il était content de voir que nous avions nos carnets de vaccination - ils n'ont demandé que les nôtres - et content que nous soyons médicalement en règle (fièvre jaune ici), autrement, ce sont 141 dollars par tête qui partaient dans les poches de la douane (négociable à 30 dollars, étonnant !).

La petite attente à la douane du Nicaragua nous permet de faire la connaissance d'Elisabeth, une Salvadorienne qui souhaite quitter son travail d'infirmière (car franchement mal payé au Nicaragua : 300 dollars par mois, à ce rythme là, il faut être passionné et fou allié pour continuer à exercer ce magnifique métier, vous ne trouvez pas ?!) pour monter son hostal à Esteli (on a la promesse d'une première nuit gratuite pour une future visite !!). Très sympa, elle et son mari nous déposerons en plein centre d'Esteli pour que nous puissions trouver un hostal plus rapidement. La chaleur est terrible ici, on aime déjà l'ambiance qui règne dans les rues. Et Elisabeth m'a beaucoup rassurée "c'est un pays très sûr, vous allez passer un excellent moment", nous confie-t-elle. Et ça, c'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde ! Nous passons notre après-midi à découvrir le centre-ville, à réserver auprès de l'agence Tree Huggers pour aller faire du canyoning à Somoto et vivre quelques jours avec une famille dans la forêt. Quelques tacos plus tard - la bonne nourriture mexicaine nous manque ! - nous filons au dodo car la journée aura été bien longue... Côté hébergement Hospedaje situé à 100m de l'agence Tica Bus. Tarif : 6 dollars US pour deux personnes. Bon à savoir : s'arrêter à San Benito plutôt qu'à San Carlos, c'est beaucoup plus sympa et moins "craignos".


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