top of page
  • Ronan

Dernière rando en terre du milieu : c'est au parc Nelson Lake que ça se passe



Au départ de Nelson, le temps de visiter rapidement la ville et nous voilà partis en direction non pas de Kaikoura (côte nord est du pays) car la route que nous voulons emprunter a été détruite par un tremblement de terre, mais du Parc national Nelson Lakes où une randonnée nous attend. La dernière du continent d'ailleurs. Avant toute chose, on passe recharger les bidons d'eau, parce qu'on est à sec ! Le "Mount Robert Track", une randonnée non pas de 5h comme annoncé mais 2h30 ! C'est bon pour le moral ça, surtout quand on part en rando à 15h et qu'on s'attend à finir à la frontale. Encore une fois, la Nouvelle Zélande nous offre des paysages sublimes, dignes des plus belles cartes postales... je dois l'avouer, l'envie n'était vraiment pas là au départ de la randonnée. Il faut dire que la pluie commençait à tomber, et que mon cerveau devait se rendre à l'évidence : 5h de marche sous la pluie nous attendaient bel et bien Roro et moi ! Mais nous avons été gâtés par quelques (beaucoup) rayons de soleil à la montée et à la descente, entrecoupé d'un petit épisode pluvieux qui permettra la formation d'un bel arc-en-ciel en fond de tableau, un régal visuel ! À cela s'ajoute la magie des rayons de soleil traversant la forêt. Encore un beau spectacle.


Le soir, nous décidons de faire une pause dans un camping payant ! On est des fous pour une fois on opte pour le confort... ou pas !! Il s'en passe des choses dans ce camping : après avoir tourné un moment nous optons pour un coin boueux d'où nous ne sommes pas certains de pouvoir sortir demain... mais ouf, le bus aménagé juste à côté de nous décide de partir. Chouette on lui pique sa place ! Quelle erreur ! Si seulement il était resté avec nous... pendant le dîner, un gros craaaaaac retentit à côté de nous : c'est une dépanneuse qui vient juste d'éclater en mille morceaux un arbre. Tout ça pour jeter un van comme une vieille chaussette à l'endroit même où il vient de détruire l'arbre... bizarre que le van s'en soit sorti indemne vu le bruit de ferraille que cela fait à la descente du véhicule ! Les habitants de ce van ont l'air sympathique. Non, ceux qui nous ont franchement cassé les oreilles pour rester polis, c'est le groupe d'anarchistes avec leur gros chien dont l'espèce reste un mystère (croisé entre un double poney, saint-bernard et un Bulldog, on cherche encore !).

Arrivés en fanfare vers minuit - quand tu arrives à cette heure-là, tu tentes généralement de faire profil bas histoire de ne pas réveiller la terre entière - nos chers voisins ont continué l'apéro (qu'ils ont dû commencer sur la route) à côté de nous, le tout en parlant très très fort, en claquant les portes régulièrement et bien entendu en écoutant The Offspring à fond les ballons pour que l'on profite bien de leur playlist fantasmagorique. Bien bien bien... vous connaissez Roro, il est sorti ! Mais c'était peine perdue, ils sont tous alcoolisés et défoncés, ne voient pas où est le problème et se marrent... bah oui c'est bien connu, l'Anarchiste ne respecte rien ni personne ! Ils finissent quand même par rentrer dans leur voiture... Et puis, vers 3h du matin, on entend de nouveau du bruit : "mon ptit cul, regarde, ils sont en train de se faire une rave party dans leur van !". Les mecs sont pas tout seuls dans leur tête... À une autre heure de la journée ça nous aurait bien fait marrer, mais là non. Pas grave, le camping est grand, on déménage pour notre plus grand bonheur ! Aaaah silence... On les verra partir le lendemain. Dommage, on aurait bien crevé leurs pneus ou pire encore, on avait déjà fait quelques plans sur la comète !

Bref, ce doux épisode musical terminé, nous prenons donc la route en direction de Christchurch, faisons une halte de deux jours dans un camping situé en bord de mer à Amberley où nous tentons tant bien que mal de poster sur le blog. Bah oui, après quatre semaines de vadrouille en Nouvelle-Zélande, on a comme qui dirait pris beaucoup de retard ! Et puis, c'est déjà la fin ! Il faut rendre le van, passer une nuit blanche à l'aéroport car notre avion décolle tôt demain. Cela tombe bien, j'ai 28 ans aujourd'hui... Et comme j'ai de la chance, ce sera ma fête pendant 36h, la classe ! A la prochaine la Nouvelle-Zélande, tu nous as offert des paysages grandioses, sublimes, du rêve quoi ! Malgré quelques gouttes de pluie, malgré le vent qui s'est déchaîné, tu nous as fait rêver !


152 vues0 commentaire
bottom of page