Nous dormons près du lac Pukaki où le vent souffle tellement fort. Heureusement que nos copains ont trouvé une place à l'abri du vent... enfin ce qu'on pensait car ici le vent tourne très très vite ! Dehors, c'est maintenant tempête de sable. Heureusement qu'on est pas en tente !!!
Après avoir chassé tous les nuages, le vent tombera dans la nuit nous laissant un ciel étoilé superbe ! Demain sera bel et bien une belle journée (c'est le seul avantage de se lever pour aller faire un p'tit pipi en pleine nature : on peut admirer la nature !).
Petit déjeuner pris au soleil, puis on part en direction du Mount Cook qui est effectivement dégagé. La vue n'a absolument rien à voir avec celle d'hier ! Hier, nous avions face à nous un lac ressemblant plus à une mer ultra agitée et on devinait des montagnes en fond de toile. Aujourd'hui, nous avons devant nous un lac au bleu turquoise absolument superbe avec une chaîne de montagnes dominée par le Mount Cook enneigé au fond, c'est tellement beau que l'on fera quelques (beaucoup) de haltes photo en route !
Le soleil est toujours avec nous, quand on commence à marcher, chouette ! 1764 marches plus tard (oui je les ai comptées en descendant) et tout autant de pas dans des graviers voire de grands rochers - tout ce qu'on aime en randonnée ! -, nous arrivons en haut avec une superbe vue sur un glacier en mouvement constant : blocs de glace en chute libre ou avalanches. Le vent est si fort que rester debout est un vrai exercice physique ! Trop froid pour nous, on reprend le chemin inverse. D'autant qu'il commence à pleuvoir un peu, beaucoup, énormément !!! La vache ! On se disait justement en montant les marches que ça ne devait pas être aussi agréable sous la pluie... Bah on confirme ! Le décompte des marches m'aidera à penser à autre chose.
Après le Mount Cook, on reste avec Mathieu et Audrey dans un camping bien pourri (le pire que nous ayons fait en Nouvelle-Zélande d'ailleurs) avec en guise de voisins des manouches qui jouent au tir à la carabine et une poubelle éventrée. Bon, on ne vas pas s'éterniser ici, mais cela ne nous empêche pas de prendre un dernier apéro.
Le lendemain, nous nous séparons car nous devons partir vers Christchurch. Et pour cause : on visite la péninsule Akaroa (ville quasi française), pas de rando pour aujourd'hui, on la garde pour demain ! Sur la route, nous passons des villages aux noms improbables qui nous font bien rire. C'est ainsi que, traversant le village de "Outematata", Bibiche rétorquera un magnifique bah "avecmontonton" auquel on ne s'attendait pas du tout. Oui, il nous en faut peu ! Voilà , voilà !
Pour notre dernière soirée, on choisit un camping au top au bord d'un bras de mer. Pendant l'apéritif, on aperçoit un dauphin au loin qui vient embellir ce moment parce que bon, on est un peu nostalgique, trois semaines sont passées déjà et notre Bibiche s'en va déjà !
Le lendemain, la randonnée du Mount Herbert nous offrira une vue superbe sur la mer turquoise qui entre dans les terres. Dernier effort sportif, dernière bière et dernier apéro près de l'aéroport. Il est temps de se dire à très vite ! Après avoir laissé notre Bibiche s'envoler vers la Suisse, nous passons à l'agence de location parce qu'on ne vous en a pas parlé jusque là , mais on a eu quelques soucis d'auto ! Plus de direction (il faut presque être sportif de haut niveau pour tourner le volant oui oui) et le voyant d'huile est allumé depuis une dizaine de jours... au prix de la location du van, on s'est dit qu'ils allaient faire le nécessaire ! Et en effet, le gars est un peu étonné de constater qu'on ne nous a pas montré où était le moteur : sous nos fesses ! Aaaaah c'est pour ça qu'on avait chaud au popotin et froid aux pieds, tout s'explique ! Il nous règle tout cela en deux temps trois mouvements et nous voici partis pour le camping de Chamberlain histoire de nous reposer un peu car demain, la route est longue : nous filons vers le nord de l'île, pour le parc national Abel Tasman.
CE N'EST QU'UN AU REVOIR... UN GRAND MERCI D'ÊTRE VENU NOUS VOIR DE SI LOIN NOTRE BIBICHE!