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  • Ronan

La réserve de Sijil-Noh-Ha ou le retour au calme de la nature...



Quand on arrive à Felipe Carrillo Puerto, la ville est morte. Ils ont sans doute tous décidé de faire la sieste. Pas grave, on ne reste pas là... Juste le temps pour nous de faire quelques courses et nous embarquons dans un taxi pour aller jusqu'à la réserve. Un retour à la nature, c'est exactement ce qu'il nous fallait ! Parce que le Yucatán c'est superbe mais qu'est-ce qu'il y a comme monde ! Là, nous sommes les deux seuls champions avec le monsieur de la réserve en pleine nature. On va être bien ! On installe notre camp de base sous l'une des cabane installée face à la lagune puis on profite du magnifique coucher de soleil qui s'offre à nous, rien qu'à nous.






Le soir venu, nous tentons de manger sur l'une des tables du restaurant, en vain. C'est une armada de moustiques qui nous poussera à nous retrancher sous notre moustiquaire, à l'abri ! Sinon, on aurait fini en bonhomme Michelin, c'est certain ! On dormira plus ou moins bien cette nuit-là, réveillés par une voiture klaxonnant à tout va en pleine nuit. Le chauffeur déposera deux envahisseurs qui n'ont pas trouvé d'autre endroit pour copuler en pleine nature. Joie. Mais faites la taire celle-ci ! Ou étouffez-la sous un oreiller, il y en a qui essayent de dormir ! Passés ce léger désagrément, on dormira à peu près, et se lèvera en sursaut le lendemain car une vingtaine d'étudiants du coin est arrivée pour étudier la nature... Décidément ! Nous qui pensions être seuls, c'est raté ! Dame nature nous consolera en nous offrant un superbe lever de soleil comme on les aime!



On avale notre petit déjeuner en quatrième vitesse, on file vers le cenote auquel on ne peut pas accéder... Tant pis, on va tenter notre chance avec le kayak ! Et on aura plus de chance vu de la lagune ! Un trou béant tombe littéralement sous nous, impressionnant. Après cette halte, nous filons à la découverte des autres lagunes. Elles sont cinq ou six (ou plus) à s'enchaîner dans le coin. Trois peuvent apparemment se faire en kayak sans sortir du bateau. Bon, on en verra que deux et demie car le temps passe vite (on a une heure seulement) et on est perdu au milieu des herbes géantes à tenter tant bien que mal d'avancer dans notre kayak deux places.


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On doit être trop lourds, le surplus de tacos sans doute !Aie aie aie, le passage d'une lagune à l'autre n'est pas chose simple mais on rigolera bien quand même, ramassant au passage beaucoup d'algues gluantes à souhait dans notre kayak, qui glisseront doucement mais sûrement sur mes jambes pour remonter jusqu'au ventre... C'est vraiment dégueulasse, pardon mais il n'y a pas d'autres mots ! Mes vêtements sont hourdés, on dirait un tee-shirt de lendemain de soirée franchement trop arrosée ! "Non, non ce n'est pas du vomi, ce sont des algues"! Ça, c'est ce que j'avais envie de dire aux étudiants qui viennent vers nous à notre retour de balade pour se photographier avec deux étrangers. C'est pas souvent qu'ils voient des touristes dans le coin apparemment ! Après avoir débarqués et lavé le kayak à - indispensable - nous profitons de notre excellent repas en bord de lagune avant de repartir vers un autre plan d'eau douce, plus au sud du pays, à Bacalar.





Côté transport Tulum - Felipe Carillo Puerto : tarif : 60 pesos. Temps de trajet : 1h30 Côté hébergement Possibilité de camper pour 100 pesos (la tente) Côté activités Possiblité de louer un kayak et d'aller se perdre dans les lagunes pour 45 pesos par heure


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