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À Palenque : le livre de la jungle en live, ça envoie !

  • Ronan
  • 29 oct. 2016
  • 5 min de lecture


Palenque vaut vraiment le détour. Enfin, on parle des ruines de Palenque et non de la ville qui, elle, n'a aucun intérêt. On s'en rend compte en arrivant très tôt le matin : trouver un endroit digne de ce nom risque d'être compliqué ici. On ne dormira peut-être pas ici ce soir... Nous faisons le tour des "colectivos" et revenons sur nos pas. Incroyable mais vrai : cela vaut plus le coup de partir avec une agence qu'en solo ! Nous partons donc pour une journée bien remplie. Le temps de récupérer toutes les personnes ayant réservé leur tour à 8h - c'est le "lourd" tribu à payer quand on part avec une agence : une heure de ramassage scolaire ! - et nous arrivons sur le site de Palenque. Le site est situé en pleine jungle. À peine arrivés sur place, nous sautons sur notre anti-moustique plus vite que Lucky Luke ne dégainerait son pistolet, évitons la horde de locaux qui proposent des anti-moustiques (on est en train d'en mettre, mais ils nous en proposent quand même et insistent les bougres) et cadeaux mayas en tout genre et partons à la découverte de Palenque. Quel site !




Tout au long de notre visite, qui durera trois bonnes heures, une chanson trottera dans notre tête : celle du Roi Louis (mais si le singe dans le Livre de la Jungle). Impossible que Walt Disney ne soit pas venu ici pour s'inspirer, pense-t-on à voix haute. Les temples sont tous plus beaux les uns que les autres. Recouverts d'une végétation dense, quelques 95% du site restent encore inexplorés. Une immense partie de l'histoire de ce site maya reste donc inconnue... Cela donne un cachet encore plus spécial aux ruines. En marchant dans la jungle, nous nous sentons l'âme d'explorateurs, à l'affût de chaque pierre ou amas de pierres qui ressemblerait à une construction. La rénovation du site a très bien été faite, laissant certains temples en partie "dans leur jus". Nous sommes subjugués par Palenque et par l'atmosphère qui y règne.

La présence de centaines d'iguanes apporte un petit quelque chose en plus : ils envahissent le site et squattent chaque pierre ensoleillée trouvée sur leur chemin. Photogéniques, ils se prêtent volontiers à la pause lors des séances photo !


Et cette rivière mystérieuse noyée dans la jungle que l'on découvre en nous dirigeant vers la sortie... Un régal pour les yeux, un décor qui vous apaise en un coup d'œil, vous ne trouvez pas ?!

Bref ! Vous l'aurez compris... On a adoré Palenque !


Après avoir marché sur les traces de nos amis Mayas trois heures durant, nous continuons notre chemin en direction de Misol-Ha, une cascade dont la particularité réside dans la possibilité de pouvoir passer derrière... Et de se prendre une sacrée douche au passage. La climatisation dans le minivan nous offrant une température à peu près identique à celle d'un frigo - sinon moins -, je passe mon tour pour la douche (pas de change, pas pensé), et envoie mon ptit cul en éclaireur qui est toujours partant pour participer aux activités aquatiques !



Après cette halte, nous reprenons la route pour l'ultime stop de la journée et tombons sur quelque chose qu'on ne s'attendait pas à voir au fin fond du Mexique : un embouteillage ! Une heure et demie plus tard... Nous arrivons enfin à Agua Azul. Les vendeurs de bananes nous sautent littéralement dessus nous empêchant presque de sortir du van. Vite vite vite, on prend la poudre d'escampette et on file rapidement vers le site. Les cascades bleu turquoise s'enchaînent et le site est superbe quoiqu'un peu dénaturé par le nombre trop important de boutiques au bord de l'eau... Cela ne nous empêchera pas de faire un plouf !




Puis, il est déjà temps de repartir à Palenque où nous décidons finalement de dormir... Dans un taudis ! Tellement sale qu'on n'osera même pas nous approcher ni de la douche, ni du matelas duquel on se séparera grâce à notre poncho... Sait-on jamais !


Nous repartons le lendemain pour une ville encore moins accueillante que Palenque : Villahermosa. Le nom de cette ville signifie littéralement "belle ville", on la surnommera plutôt "Villafea" ou la "ville moche" tellement tout est zéro ici ! On se sent comme deux extraterrestres au milieu de cet endroit où les gens n'ont visiblement pas l'habitude de voir des touristes... On finit tout de même par trouver un endroit où dormir - superbe hôtel où le ventilateur risque de nous tomber dessus à chaque instant, mais on ne va pas se plaindre, au moins on a un ventilateur ! -, manger des tacos dans la rue auprès du seul bouiboui ouvert à 21h, déguster une glace achetée dans l'Oxxo du coin (ressemble à nos stations Total un peu) à côté des cafards, et.... Et rentrer nous coucher en attendant que le temps passe parce que cette ville n'est juste pas possible ! On aurait tellement préféré rester plus longtemps à San Cristobal de las Casas... Mais une jeune femme nous a dit que visiter Palenque et Agua Azul en une journée était mission impossible. Et forcément, nous l'avons écoutée ! La prochaine fois, on fera des fouilles plus approfondies ! Le lendemain, nous avons un avion pour nous sortir de cette ville cauchemar où il n'y a rien à faire... Sinon le musée de la venta !? Go, un peu de culture dans ce monde de brutes. On aurait mieux fait de s'abstenir aussi tiens ! Quoique, grâce à ce zoo affreux (on ne savait pas où on allait et les animaux paraissaient tellement tristes...), on aura le bon plan de la journée : l'itinéraire le plus économique pour nous rendre à l'aéroport ! Et ce n'était pas gagné ! Situé à plus de deux kilomètres à pieds du musée, seule une femme (sur la dizaine interrogée au moins) nous donnera une vraie indication, tous les autres s'égareront un peu, proposant une fourchette de prix invraisemblable.


Au terminal ADO, on nous proposera 100 pesos par personne, un homme nous proposera 400 pesos, un monsieur très peu aimable nous proposera 200 pesos... Et finalement, nous tomberons sur un monsieur tout à fait sympathique qui nous déposera à un kilomètre de l'aéroport en "colectivo" pour 10 pesos par personne. Victoire !!!!

Nous allons enfin retourner à Mexico. Ces deux derniers jours nous ont rincé, on a hâte de retrouver notre famille mexicaine et notre confort !! C'est à pas de loups qu'on rentrera dans l'appartement de Luisa (on a les clés, "tu casa es mi casa" on vous le répète c'est pas des blagues !) pour une bonne nuit de sommeil... Côté transport San Cristobal de las Casas - Palenque : tarif : 267 pesos par personne.

Temps de trajet : 9h.



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