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  • Ronan

De Medellin à Salento en passant par... Pereira ?


Après ce petit intermède, nous voici donc à Medellin. Bon une fois n'est pas coutume, un méchant orage s'abat sur nos têtes. On commence à avoir l'habitude... Et surtout, on court de plus en plus vite avec nos sacs sur le dos du coup ! Nuit au sunshine hostel, auberge qu'on nous a recommandée mais que nous ne recommanderons pas et pour cause : propreté franchement moyenne - que ce soit la cuisine, la salle de bains ou la chambre d'où émane comme une odeur de renfermé. Il faut dire qu'on dort avec des gens qui vivent la nuit et dorment le jour du coup, pas d'air frais là-dedans ça sent le poney ! Et c'était aussi très bruyant quand nous y étions. Les hôtes se sont pris une méchante cuite jusqu'à 3h du matin avec nos colocs de dortoir en faisant un bordel monstre (nous on s'en fout on a bossé sur le blog en attendant, mais certains tentent désespérément de trouver le sommeil...en vain).


De Medellin, nous ne verrons finalement pas grand chose à part un métro très très large (et ultra propre, ça sent presque le Mr Propre c'est dire!), le quartier El Poblado dans lequel nous logeons, deux supérettes (D1, l'équivalent de notre Lidl et Exito), notre auberge et sa cuisine dans laquelle on se concoctera un excellent morceau de Lomo pour 30 centimes d'euros (mais si vous savez la partie noble du porc qui coûte si chère en France).

On ne s'attardera donc pas sur cette ville et sur ce qu'il y a à y voir... Notre seul regret sera de ne pas avoir pu jeter un oeil à Pueblito Paisa, quartier historique de Medellin très charmant nous a-t-on dit et de ne pas avoir fait le Free Walking tour sur Pablo Escobar. Nous quittons la ville tôt le lendemain matin car nous devons retrouver Marie et Stéphanie, deux amies fraîchement arrivées en Colombie. On n'aura même pas le temps d'arriver jusqu'à la gare routière, un bus passant sur notre route nous prendra en chemin. Cela tombe plutôt bien ! Ils vont finir par nous donner des mauvaises habitudes à pouvoir prendre le bus n'importe où, à toutes heures et pour toutes destinations... Aie ! Par contre, on a pas eu le temps de retirer de l'argent du coup... Passera, Passera pas... La chance est avec nous (le talent plutôt ?;)) on aura pile le compte à 1 000 COP près (soit 30 centimes d'euros à peine). Après un départ précipité à 9h30, nous discuterons longuement avec notre voisin de siège fort sympathique qui nous apprendra qu'il y a une grève de transport depuis un mois dans le pays. On avait pas remarqué jusque là, mais maintenant qu'il nous le dit... C'est pour ça qu'on est arrêté depuis une heure au beau milieu de nulle part ??! Après 6h de route, beaucoup de bouchons, des virages pris un peu n'importe comment, des camions doublés n'importe où, des missions toilettes folklo (le grand huit à côté c'est du carton pâte), une pause déjeuner dans le bus avec pâtes bolos froides préparées la veille, transportées dans un Tupperware improvisé... alias une bouteille d'eau découpée en deux (astuce soufflée par des voyageurs et bah c'est bien pratique et on les remercie).

Le plus du bus quand même : wifi + prises de courant #grandeclasse, en fait il y a du wifi dans tous les bus ici mais on n'avait pas remarqué !

Bref, nous arrivons enfin à... une station essence ?? A Pereira ? On nous avons annoncé le terminal d'Armenia. Pas grave, le "racoleur" du bus nous trouve une solution : en deux temps trois mouvements, il hèle un bus de ville pour nous, lui demande de nous emmener jusqu'au terminal et paye notre course au passage (il nous a annoncé un prix de départ et tient à le respecter... Ils sont vraiment réglos ces Colombiens décidément !). A Pereira, nous trouvons rapidement un autre bus venant directement de Medellin. C'est celui que nous devions prendre au départ... Aucun regret, notre choix était franchement bien meilleur ! Bruits suspects du bus pendant les virages. Tiendra, tiendra pas jusqu'à bout ?!;) il a tenu le coup ! Ouf:) En arrivant, on se dirige directement vers l'auberge Girasoles que nous avions réservée en avance, et pour cause, nous n'étions pas deux mais quatre : salut les copines !

C'est avec bonheur que nous retrouvons Marie et Stéphanie à moitié endormies (on leur pardonne, elles sont arrivées à 5h du matin après un trajet en bus pas très reposant mais au confort certain : vous en connaissez beaucoup vous des bus avec des écrans perso, écouteurs, sièges allongeables et tutti quanti?!). Après nos retrouvailles, on file faire un tour dans Salento, petit village très charmant d'où nous admirerons la vue depuis le mirador, redescendrons les marches colorées, boirons une bière (damned ils n'ont pas de bières "home made" !!) et flânerons d'un café où la machine en service est plus que centenaire (111 ans exactement) jusqu'à un restaurant absolument mal choisi. On s'en fout, on est ensemble c'est le principal ! On ne fera pas de vieux os ce soir, une longue journée nous attend demain (enfin, on ne l'anticipait pas aussi longue en vrai!) avec un départ pour 6h30, 7h30? 9h30?? Tututut 9h30 ça fait trop tard, allez 7h30 ce sera ! Côté transport Medellin - Pereira (terminal sud) : 35 000 cop par personne Pereira - Salento : 6 000 COP par personne

NB : il est possible de faire un Medellin - Salento direct avec la compagnie Flota Occidental (confort moyen mais c'est direct).

Vous avez été courageux de lire jusqu'au bout, alors vous avez gagné une petite anecdote oubliée qui vous fera sourire c'est certain !


Souvenez-vous, nous vous parlions de notre pseudo salle de bain sur la Isla Grande près de Cartagena. En fait, il s'agissait d'un bac de douche où cohabitaient un wc à l'eau très très croupie, du matériel de snorkeling et un tonneau d'eau géant (celui qu'ils ont souvent dans les clubs nautiques). Pensant avoir à faire à une eau propre dans le tonneau, ou en tout cas une eau dédiée au rinçage après un bain de mer, je m'en suis allègrement servi après une baignade. C'est le lendemain matin, alors que la jeune hôte passait le balais dans notre cahute que je me suis rendue compte à quoi servait ce tonneau d'eau : à rincer son balais sale. C'est pas beau ça? Pour ma part, je n'hésiterai pas à poser la question dorénavant... Nb : notre hôte nous a amené de l'eau douce pour nous rincer après ce fâcheux incident, des vers frétillaient en fond de bouteille.

Avec le recul, je ne sais pas ce que j'ai préféré, le maillot de bain de Ronan non plus d'ailleurs, il puait franchement...;)

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