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Mongui et le Paramo de Oceta

  • Ronan
  • 3 juil. 2016
  • 3 min de lecture

Nous partons tôt de Leyva direction Mongui avec pour objectif de faire le Paramo de Oceta dans la journée. C'était sans compter sur la pluie...

En arrivant, et après quelques dos d'ânes violents mais utiles pour nos vertèbres (ou pas) on saute dans la première agence que l'on trouve (sur la Plaza principal) pour pouvoir entamer notre ascension. Objectif : camper en haut et redescendre le lendemain matin tranquillement. Mais la pluie ne nous aide pas, le Paramo est totalement inondé et camper sur les hauteurs est impossible (on s'en rendra bien compte le lendemain). Il est trop tard pour commencer l'ascension et faire un aller/retour dans la journée (19km et 1100 mètres de dénivelés).



Du coup, on opte pour une promenade pour aller jusqu'à la cascada de la Virgen en attendant. Haut lieu de pèlerinage dans le coin, la cascade n'est pas extraordinaire, mais apparemment on peut y voir apparaître la vierge Marie. On a cherché, mais on l'a pas trouvée... Du coup, nous sommes partis à la rencontre des joueurs de Tejo, et ceux-là, ils déconnent pas (on jouait à 5 mètres à Bogota, ici c'est 18 !!!).




Mongui, charmant petit village que nous prendrons plaisir à découvrir avec son imposante cathédrale sur la place, son couvent, sa fabrique de ballons de football - car oui, nous sommes ici dans le berceau sud américain de la fabrication du ballon rond - et ses habitants gentils et accueillants.

Nous campons dans un endroit absolument charmant au bord de la rivière : Calicanto Real Hostal. A noter que l'on peut aussi loger dans l'hôtel, mais comme on aime faire nos Robinson, dormir dehors et prendre des douches d'eau de montagne on a pas pu résister, la tentation était trop forte ! Un arceau cassé, puis réparé avec l'aide de nos gentils hôtes, notre campement est fin prêt !
















Le lendemain, réveil matinal (5h30). Le temps de se préparer un bon petit déjeuner (sous la pluie tant qu'à faire), de ranger le campement et de filer à notre lieu de rencontre pour commencer l'ascension. On a de la chance, au lieu d'être 2 on est 6, plus économique mais... Pas du tout le même rythme de croisière ce qui, dans ce cas-ci pose vraiment problème. Car, le Paramo en juin c'est... Toute une aventure !! Pluie, vent à décorner les boeufs, le tout au ralenti avec des pauses tous les 10 mètres (véridique). On ne pourra même pas se rendre jusqu'au point ultime de la randonnée à savoir le lac, tant le temps n'est pas de la partie. Bref ce fut un peu compliqué du fait des conditions météorologiques, on a eu très froid, on est rentrés trempés, mais ce fut une très belle expérience. Un "infierno maravilloso" comme nous nous sommes amusés à l'appeler avec une colombienne.


Côté hébergement

Calicanto Real Hostal

Près du pont Calicanto (demandez votre chemin, c'est à 4 minutes à pieds de la Plaza principal)

Mail : calicantoreal.hostal@gmail.com

Tel : +57 310 794 68 40

Tarif nuitée camping : 10 000 COP par personne


Le Paramo de Oceta

Tarif : il dépend du nombre de personnes et de ce que vous souhaitez faire (déjeuner inclus ou non ?). Tarif économique (sans repas) pour 6 personnes avec guide : 30 000 COP par personne

Dénivelé : 1200m partant de 2900m à 4100m

Ville de départ : Mongui

Le guide est-il obligatoire ? Il est préférable de partir avec un guide au risque de se perdre (à moins de sympathiser avec des locaux qui connaissent bien le chemin).

Le guide est une bonne option : il nous explique tout le long du trajet les particularités du Paramo, écosystème unique et emblématique de la Colombie (la Colombie possède 60 % de la superficie de ce milieu très particulier), qui offre une capacité de stockage hydrique (ce qui a pour conséquence de transformer le sol en une mare géante et d'alimenter une bonne partie du pays en eau...) et une richesse biologique unique. Les Frailejones en font partie par exemple. Cette plante emblématique du Paramo croit d'un centimètre par an seulement (avec toute cette pluie on se demande bien comment elle fait pour ne pas croître d'au moins un centimètre par jour).

Meilleure saison : décembre/janvier (prévoir beaucoup de crème solaire)

A ne pas oublier d'emmener pour faire le Paramo de Oceta en juillet

Un kway imperméable (le b-a ba du kway ? Pas pour tous, on en a fait les frais et on s'en serait bien passé)

Un vêtement chaud : le vent souffle fort sur la crête à 4100 mètres d'altitude

Un pantalon de pluie

De bonnes chaussures de marche (elles finiront trempées quoiqu'il arrive, certains passages sont trop inondés pour nous épargner)


Côté transports

Trajet Leyva à Mongui

Leyva - Tunja (1h/1h30)

Tunja - Sogamoso (1h/1h30)

Sogamoso - Mongui (45 minutes)


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