Guatape, la magie des couleurs, la magie des grandeurs

Ronan
16 juil. 2016
2 min de lecture

La climatisation et les bus sud-américains... Morgan et Charlotte nous avaient bien prévenus "il fait très très froid dans les bus de nuit, sortez couverts", alors on y est allés suréquipés. On avait pas prévu le kway on aurait peut-être dû ! La seule fuite du réseau de clim a décidé de s'installer au dessus de nos têtes. Le scotch n'aura pas suffit... Courte nuit encore une fois, orageuse pour changer.

Nous arrivons à une Medellin qui nous fait fortement penser à la Paz : ville enclavée dans une vallée, maisons aux briques rouges grimpant sur les flans de montagnes, un téléphérique reliant les hauteurs de la ville et le centre. Comme un air de déjà vu réconfortant finalement. Mais on ne restera pas à Medellin, en tout cas pas aujourd'hui. Pour l'heure, nous filons directement à Guatape pour aller admirer, depuis la Piedra, les lacs entourant la ville. Deux heures de bus plus tard, nous voici arrivés à bon port. Le temps de se trouver un hospedaje sympathique et les klaxons se mettent à rugir de toute part, entrecoupés par des bruits de sabots. Mais qu'est ce qu'ils font ???

Nous sommes en fait tombés le jour de la fête de la vierge Marie ! Un grand cortège bruyant (très bruyant) est organisé jusqu'au centre de Guatape à 20 minutes de marche de notre auberge. Nous remontons donc le cortège, amusés et contents d'être tombés là ce jour. Une promenade qui nous permet de faire le tour de Guatape, village charmant, très coloré laissant apparaître des fresques et dessins un peu partout. Tout cela mélangé donne à la ville des allures d'école gigantesque comme le souligne Ronan. Malgré toute cette agitation, nous avons tout de même réussi à trouver des rues désertes... Bah oui, ils étaient tous à l'église !

Le lendemain matin (pas trop tôt, on force pas en ce moment), nous voilà partis tout feu tout flamme pour une vue imprenable depuis la piedra de Guatape. On a bien fait de ne pas nous lever trop tôt, on arrive les premiers dans la file... 8h10 : c'est l'heure d'ouverture des guichets. 8h20 : c'est l'heure à laquelle on arrive là-haut (Enfin moi, Ronan a déjà eu le temps de faire le tour)... Ah ouais, on s'attendait à plus de difficulté quand même. En même temps ce ne sont jamais que 740 marches à gravir. D'en haut, la vue vaut vraiment le coup d'œil : collines entrecoupées d'étendues d'eau à perte de vue, c'est vraiment très joli. Comme la première photo parle d'elle même, on en dira pas plus...