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  • Ronan

Mindo, sa tarabita, ses cascades


Aujourd'hui, on se rend à Mindo. A nous les superbes cascades, les papillons et la forêt verdoyante ! Et l'air pur, ça se mérite. Du coup, on se lève aux aurores ! Bah oui, la jeune fille de l'office du tourisme nous a bien donné les horaires du bus : le premier bus part à 6h30, après, il faut attendre 10h. Et comme on ne fait qu'un passage éclair d'une journée, ça risque de faire court. On arrive donc en taxi au terminal car avec le bus de ville ça risquait d'être un peu trop juste...

Mouais, bah on aurait pu largement le prendre ce bus de ville. La jeune femme de l'office du tourisme nous a gentiment donné les horaires de Mindo à Quito, utile... Ou pas ! Après deux heures d'attente dans la gare d'Ofelia-Quito, nous voici (enfin) dans le bus. On aura profité du lever de soleil au moins! Après de nombreux virages et quelques vomitos sur notre droite (c'est là qu'on se dit : "c'est cool de ne pas avoir le mal des transports !!", nous arrivons dans la verdoyante Mindo. Il doit pleuvoir souvent dans le coin, la forêt est bien fournie ! Le bus nous dépose non loin d'une agence dans laquelle nous filons illico presto, c'est pas le tout mais il est 10h15 et on a quelques kilomètres à faire aujourd'hui mais on ne sait pas par où commencer... On optera finalement pour un aller en voiture jusqu'à la tarabita, la fameuse nacelle qui nous coûtera les yeux de la tête (façon de parler mais sur un budget Equateur, ça représente le tiers d'une journée, oui m'sieurs dames!). On aurait pu l'éviter, mais après coup, on se dit que grâce à cela, on aura rencontré des Suisses sympathiques avec qui on partagera le taxi du retour, grâce à qui on rencontrera le chauffeur du taxi qui nous indiquera une autre Papillonneraie mois chère dans le centre de Mindo, et surtout ce couple nous indiquera un endroit super où déjeuner : le café Arte ou Inti Pilla ("soleil lune" en Quechua). Tenu par un couple absolument charmant, Marie-Gabrielle et Fernando, deux passionnés d'oiseaux et de travaux manuels (toute la deco est faite maison, au top!). En mangeant un bon burger et sirotant notre café, nous discuterons et observerons les oiseaux au travers de leur superbe baie vitrée donnant sur un jardin : petit paradis de colibris, Lomi limon et autres animaux volants non identifiés. Enfin, si ! Identifiés par notre hôte qui est devenue une experte en ornithologie.

Bref. Revenons-en à notre journée : cascades, papillonneraie et chocolaterie au programme. Ça va être chaud, mais on va tenter de tout faire en une journée... On nous annonce une superbe randonnée difficile faisable en 2h... Bon pour le côté difficile on repassera, pour le côté joli, bah en toute honnêteté, on repassera aussi ! Non, aucune "blazitude" là-dedans, juste une espèce de déception dans la promesse de voir de superbes cascades. Bon après le lieu est très sympa à faire avec des enfants on le conçoit tout à fait. Mais mon ptit gars roro, bah il a pas voulu faire le foufou dans les cascades avec les autres enfants... On se fait vieux ;)

Après cette promenade quelque peu humide au travers de la jungle, je tiens au passage à remercier mes lentilles de ne pas avoir accepté d'adhérer à mes yeux ce matin-là... La buée sur les lunettes pendant les randos, c'est hyper pratique : on y voit rien et ça glisse sur le nez, pas commode en somme.

Aaaaah les problèmes de myopes et de météo vous vous dites "on s'en fout" mais c'est un problème existentiel en vrai pour nous les handicapés de la vue.


Après cet intermède ophtalmologique, on partira faire la papillonneraie où on verra de très beaux papillons et quelques plantes tropicales. Rien de transcendant. On ne fera pas la fabrique de chocolat : 10$ par personne, pour le pays, ça fait un peu cher même si, d'après tous les échos que nous avons, c'est pas mal. Vous l'aurez compris, on a pas adoré Mindo. Mais on ne regrette pas d'y être allés pour les belles rencontres qu'on y a faites.



Lorsque nous repartons, un brouillard à couper au couteau a tranquillement planté ses valises au dessus de nos têtes. Sournois, on ne l'avait pas vu venir celui-là ! Heureusement que nous avons un chauffeur au regard ultra perçant qui arrive à discerner la route du ravin, c'est mieux pour rentrer ! De retour à notre auberge à Quito, on se couchera tôt ce soir-là car demain, on part pour Cayambe et ses 5700m.


Côté transport Se rendre au terminal Ofelia. Temps de trajet depuis la Plaza Santo Domingo de Quito : 30 min voire 1h30. Faire attention, la circulation à Quito est très dense aux heures de pointe. Le premier bus part du terminal à 8h (pour revenir, le dernier bus part de Mindo vers Quito à 17h).




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